L'excellence des normaliens de l'ENS Paris-Saclay : un atout majeur pour la France

À quoi reconnaît-on une grande école ? À sa capacité à former des esprits libres, rigoureux et engagés, capables d’éclairer les grands défis contemporains. L’ENS Paris-Saclay en est l’illustration vivante. De la recherche scientifique à la haute fonction publique, en passant par l’industrie, l’innovation, l’enseignement... ses alumni bâtissent des parcours remarquables, portés par une même exigence : penser plus loin, plus large, autrement.

Explorons au travers des témoignages des alumni, les clés de leur réussite : une formation d’excellence, l’interdisciplinarité comme moteur d’agilité, des compétences humaines et managériales affirmées, un engagement constant au service de l’intérêt général, et un esprit d’innovation qui transcende les secteurs.

À travers leurs trajectoires variées et inspirantes, les anciens élèves témoignent aussi du rôle fondamental de l’ENS Paris-Saclay dans la promotion de la méritocratie républicaine et la transmission des savoirs. Ensemble, ils forment un vivier unique de talents prêts à relever les défis d’un monde en profonde transformation.

Une formation d’excellence et une vision élargie

La formation reçue à l'ENS Paris-Saclay est décrite par les anciens comme un socle de connaissances solide, cultivant la rigueur et l'exigence intellectuelle. Cette excellence académique dote les normaliennes et les normaliens d'une capacité d'analyse et de synthèse précieuse.

Un atout clé des normaliens est leur capacité à aborder les sujets avec une vision large, grâce à l'interdisciplinarité encouragée par l'ENS Paris-Saclay. Florence Niedergang, directrice de recherches au CNRS et directrice de l'Institut Cochin, explique que sa formation à l'Ecole lui a permis de jongler avec différents niveaux d'analyse et domaines de la biologie, mais aussi avec la chimie ou la biophysique. Mathilde Grammont, conseillère référendaire à la Cour des Comptes après une carrière diplomatique, souligne que l'interdisciplinarité acquise à l'ENS Paris-Saclay offre une capacité d'analyse et une prise de distance essentielles pour comprendre les événements. Cette approche leur permet de « bousculer les idées reçues » et de s'ouvrir à un monde pluriel.

Des compétences humaines pour manager et transmettre 

Au-delà des connaissances techniques, les normaliens développent des qualités humaines et managériales. Laurent Champaney, directeur général d'Arts et Métiers, insiste sur le fait que la capacité managériale, cruciale dans l'industrie, repose fondamentalement sur la culture générale, cultivée à l'ENS Paris-Saclay. Jacques Rivoal, un normalien manager dans le secteur automobile, confirme avoir acquis cette « capacité unique à appréhender des organisations complexes et des contextes difficiles ». L'École prépare également à la prise de parole en public et à la présentation structurée.

L’intérêt général comme boussole

Beaucoup de normaliens s'engagent au service de l'État et de l'intérêt général.  Elisabeth Claverie de Saint Martin, PDG du Cirad, incarne cet engagement public, servant l'État avec une forte exigence sur les valeurs humanistes et républicaines. Mathilde Grammont est « toujours fortement motivée pour servir l'intérêt général » à la Cour des Comptes. Corine Waroquiers, conseillère numérique au Secrétariat général pour l'investissement, se voit comme une "investisseuse dans la fonction publique", mobilisant des écosystèmes variés (intelligence artificielle, cybersécurité, etc.) pour des projets numériques stratégiques ou territoriaux.

L'esprit d'innovation est également une caractéristique des normaliens. Corine Waroquiers a trouvé une "capacité entrepreneuriale et des ressources pour innover" même dans l'administration. François Bitouzet, directeur général de Viva Technology, applique l'esprit d'ouverture qu'il a connu à l'ENS Paris-Saclay pour faire de cet événement un carrefour d'innovation. Éléonore Crespo, fondatrice de la licorne Pigment, encourage les normaliens à se lancer dans l'innovation, affirmant qu'ils ont "tous les talents".

Innover, quel que soit le secteur

Les parcours des normaliens témoignent de la diversité des voies ouvertes par l'ENS Paris-Saclay. Catherine Davy est devenue la première femme à diriger un campus Arts et Métiers. Edouard Maurel est VP Strategy chez Graitec, une entreprise de logiciels pour la construction impliquée dans des projets majeurs. Jérémie Lécha est directeur général de la Fédération Française de Rugby, cherchant à développer le rôle éducatif et citoyen du sport. Mathilde Grammont a eu une carrière riche dans la diplomatie avant de rejoindre la Cour des Comptes.

Ces anciens élèves mettent en avant la confiance dans leur capacité exploratoire, nourrie par l'École.  François Bitouzet parle d'un parcours guidé par sa curiosité intellectuelle. Elisabeth Claverie de Saint Martin encourage les étudiants à "multiplier des expériences dans différents domaines" et à "profiter du privilège qui vous permet d’être payé pour aller au bout de votre curiosité".

Une École au service de la méritocratie

Florence Robine, ambassadrice, souligne le rôle des grandes écoles comme l'ENS Paris-Saclay dans la promotion de la méritocratie républicaine, alliant excellence et promotion des individus. Elisabeth Claverie de Saint-Martin, fille de parents modestes, témoigne que les "écoles de la République" lui ont ouvert de nombreuses portes. L'ENS Paris-Saclay est ainsi considérée comme un outil fondamental pour développer les intelligences et assurer la transmission des connaissances.

Un vivier de talents pour la France d'aujourd'hui et de demain 

Les alumni de l'ENS Paris-Saclay, forts de leur formation d'excellence, de leur capacité d'analyse, de leur esprit d'innovation et de leur engagement, représentent un formidable vivier de talents au service de la France dans tous les secteurs d'activité. Découvrez 60 témoignages inspirants !